Madame, Monsieur,
Une recherche intitulée « Vaccination maternelle contre le VRS : les pratiques vaccinales des professionnels de la périnatalité » est en cours. L’investigateur principal de cette étude, dont l’Université de Reims Champagne Ardenne s’est portée promoteur est le Professeur Yves BUISSON, médecin, épidémiologiste et membre de l’Académie Nationale de Médecine. Cette étude est réalisée dans le cadre du mémoire de fin d’étude de Mélissa WILLIAM, étudiante en 5e année de Maïeutique à l’Université de Reims Champagne Ardenne.
Vous êtes sage-femme, gynécologue-obstétricien ou médecin généraliste, diplômé et exerçant en France métropolitaine ou dans les DROM-COM
Nous vous invitons à participer à une étude dont l’objectif est de décrire les pratiques des professionnels de la périnatalité concernant la vaccination maternelle contre le VRS. Votre participation consiste à répondre à un questionnaire anonyme d’une durée d’environ 7 minutes. Ce questionnaire n’a pas pour but de juger les pratiques, mais seulement de faire un état des lieux. Votre contribution permettra une meilleure compréhension des pratiques et des freins potentiels, et aidera ainsi à améliorer la prévention du VRS.
Vous pouvez refuser de participer à cette recherche ou retirer votre participation à tout moment de l’étude. Un traitement des données va être mis en œuvre pour les analyser et ainsi répondre à l’objectif qui vous a été présenté. Le responsable du traitement des données est l’Université de Reims Champagne Ardenne. L’Université de Reims Champagne-Ardenne s'engage à ce que le traitement de données personnelles soit en conformité avec le Règlement européen (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 relatif à la protection des données personnelles (RGPD) et la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés modifiées. Cette base de données sera conforme à la méthodologie MR004 de la CNIL (Commission de l’Informatique et des Libertés). Ces données seront anonymisées. Les données seront conservées pendant 2 ans après la dernière publication des résultats. Un délégué à la protection des données a été désigné au sein de l’Université de Reims Champagne Ardenne et vous pouvez le contacter (dpd@univ-reims.fr). Le fondement juridique de ce traitement de données réside dans l’intérêt public de conduire la recherche. Les méthodologistes, data manager et statisticien sont susceptibles d’avoir accès à vos données anonymisées. Les personnes ayant accès à vos données sont soumises au secret professionnel.
Conformément aux dispositions de loi relative à l’informatique aux fichiers et aux libertés, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification. Vous disposez également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche. Vous pouvez réaliser une réclamation concernant le traitement de données auprès de la CNIL (https://www.cnil.fr/fr/webform/adresser-une-plainte). Vous disposez également d’un droit de limitation du traitement des données. La limitation de l’utilisation des données peut être demandée lorsque l’exactitude des données personnelles est contestée ou que le traitement des données est illicite. Cette demande vaudra également lorsque les données ne sont plus nécessaires pour l’analyse des données dans le cadre de la recherche, mais qu’elles doivent être pour partie conservées afin de permettre l’exercice des droits en justice. Les données limitées ne peuvent alors être exploitées qu’avec le consentement des intéressés.
Les résultats de cette étude pourront faire l'objet de communications lors de congrès médicaux et/ou être publiés dans une revue scientifique.
A la fin de l’étude, vous avez le droit d’être informé des résultats globaux de la recherche, une copie des publications vous sera envoyée sur simple demande écrite de votre part à cette adresse électronique : (melissa.william@etudiant.univ-reims.fr).
Contexte de l'étude :
La bronchiolite constitue un enjeu majeur de santé publique en raison du nombre important d’hospitalisations observées lors des dernières saisons épidémiques. L’administration d’anticorps monoclonaux (Beyfortus®) a démontré son efficacité sur la protection néonatale en réduisant les formes graves.
Depuis juin 2024, une méthode alternative est disponible : la vaccination maternelle contre le VRS (Abrysvo®). Lors de sa première campagne, seuls 27,2 % des femmes enceintes éligibles ont été vaccinées. Le principal facteur associé à la non-vaccination est l’absence de recommandation par un professionnel de santé.